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information fournie par Boursorama avec LabSense•15/04/2020 à 08:30
Après l’adoption, en mars 2019, de l’article 21 de la loi Pacte, les détenteurs de contrats d’assurance vie se sont vu offrir la possibilité de transférer leur épargne en euros, vers des unités de compte (UC) … Placements moins garantis mais supposés être plus rémunérateurs. L’idée a séduit les assurés, mais moins d’un an après, la crise sanitaire est arrivée, entrainant dans son sillage l’effondrement des marchés. Alors quel bilan à date, pour les épargnants ayant opté pour ces transferts… ?
iStock-Maximusnd
Le transfert : pourquoi et comment ?
Le transfert a consisté, pour des milliers d’épargnants, en une migration totale ou partielle de leurs contrats d’assurance-vie en euros, vers des contrats en unités de comptes, majoritairement composés d’obligations, de placements immobilier (SCPI, OPCI…) et… d’actions. Les premiers offraient des gains quasiment certains, mais modestes. Les seconds offraient des gain plus conséquents… mais hypothétiques ! Ces dernières années les épargnants qui voyaient leur portefeuille d’assurance-vie de plus en plus dévalorisés par l’évolution baissière des taux d’intérêt, ont opté en grand nombre pour le transfert… Une solution qui, tout en étant plus risquée, pouvait aussi apparaitre comme étant beaucoup plus rémunératrice. L’idée a séduit nombre d’assurés entre la fin 2019 et le début 2020 : sur les 11,8 milliards d’euros placés en assurance-vie en janvier 2020, 4 milliards avaient ainsi été versés sur des unités de compte, soit 34% du total ; indiquait en début d’année la Fédération française de l’assurance (FFA).
Les UC touchées de plein fouet par la chute des marchés
La Fédération des associations indépendantes des épargnants pour la retraite (Faider) avait appelé à la prudence dès la fin 2019 ; avant même l’arrivée de la pandémie et de ses dégâts collatéraux en bourse. Les performances du CAC 40 en 2019 : + 26,37% ; avait pourtant de quoi faire saliver les porteurs d’actions. Mais la Faider considérait cependant que passer de fonds en euros vers des UC revenait malgré tout à quitter la proie pour l’ombre. Et l’actualité lui a malheureusement donné raison ! Depuis le début de la crise sanitaire, l’indice phare est en chute libre et les épargnant ayant opéré des transferts voient leur épargne fondre. Le 20 février 2020, le CAC 40 cotait à près de 6.100 points. Un mois plus tard, il affichait 4 066 points ; et même s’il a retrouvé quelques couleurs début avril, il est loin d’avoir retrouvé son niveau « d’avant confinement ».
Quelle porte de sortie pour les épargnants ?
Il existe pour les épargnants deux moyens de « limiter la casse » : Un retour à la souscription en euros est possible, mais un minimum de 25% doit malgré tout être conservé en UC. Ces derniers peuvent être affectés a des placements les plus sécurisés possible comme les fonds obligataires. La rétractation : pour les épargnants ayant opéré le transfert depuis moins de 30 jours, l’article L.132 5-1 du code des assurances offre la possibilité de changer d’avis en faisant une demande à leur assureur par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce dernier dispose alors de 30 jours à compter de la réception pour procéder au remboursement.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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